C’est moi qui ai rédigé le courrier au ministère de l’Intérieur après la découverte de munitions sur le site.

 

J’ai aussi convaincu le maire de Vieux-Reng de signer en 2024 l’arrêté interdisant toute fouille.

 

Les faits :

• Entre 700 000 € et 1 million d’euros d’études déjà engloutis… sans qu’aucun projet clair n’ait été annoncé.

• Un projet exclu du débat public, un refus de communication aux élus… un véritable déni de démocratie.

• Un site situé sur une zone de captage d’eau, abritant de nombreuses espèces protégées.

• Un terrain isolé, sans raccordement fiable en énergie ni en eau.

• Un contournement routier incertain, réduit au mieux à une simple deux-voies.

• Alors que notre territoire compte déjà de nombreuses friches industrielles, immédiatement mobilisables.

 

La sécurité :

• En mai 2025, l’étude technique a recensé plus de 11 700 anomalies ferromagnétiques : autrement dit, autant de munitions possibles enfouies sous nos pieds.

Alors je pose une question simple : quel est l’intérêt politique, économique ou social de détruire une zone d’activité vieille de 120 ans au profit de chimères politiques ?

Je ne serai pas à cette manifestation : je n’accepte pas que le Rassemblement National, qui n’a jamais défendu ce dossier — sauf à inventer l’arrêt des activités pour implanter un circuit automobile — tente aujourd’hui de se l’approprier.

 

Ma priorité reste l’emploi, mais pas au prix de l’opacité, de la mise en danger de la population et de la récupération politique.

Messieurs Baudoux et Decagny : présider, c’est écouter AVANT de décider. Pas l’inverse !

Toutes les voies légales sont loin d’être épuisées. Le combat continuera !

 

Sophie Villette