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Kafka à l’agglo : réponse à M. Decagny
Monsieur Decagny,
Hier, en endossant pour une séance la présidence de notre assemblée communautaire, vous avez convoqué Kafka.
C’était audacieux. Et, je dois l’admettre, c’est à peu près le seul passage de votre intervention qui ne prête pas à confusion.
Pour le reste, vous avez choisi de me citer — une fois encore — pour tenter de faire porter sur autrui la responsabilité de vos propres errements dans le dossier de la Salmagne.
Puisque vous m’invitez, malgré vous, à remettre un peu d’ordre dans les faits, je vais le faire simplement, en cinq points :
Les documents justifiant l’arrêt des fouilles vous ont été transmis dès juillet 2025, soit six semaines avant le début du chantier. Vous étiez informé.
Devant votre refus d’agir, le dossier a été transmis à la Préfecture le 15 septembre. Vous étiez, là encore, en copie.
Face à l’absence de réaction sérieuse, un référé pénal a été déposée. Les faits, rien que les faits !
Vous assumez aujourd’hui les conséquences de vos choix et de votre gestion du dossier. Ce n’est pas un “blocage politique”, c’est un dossier mal conduit. Votre habitude !
Je ne suis pas “opposante à Maubeuge”.Je suis juriste et je défends l’intérêt général — ce que vous appelez “opposition”, d’autres appellent cela simplement rigueur !
Vous avez cité Kafka. Très bien !
Mais la situation n’a rien d’absurde : elle est uniquement la conséquence de vos décisions.