communiqué de presse

AÉRODROME DE LA SALMAGNE : ARRÊT DU CHANTIER ATTENDU

🚨 Depuis des semaines, des engins creusent à la Salmagne, alors que la loi est piétinée et que la sécurité n’est pas assurée.
Avec Natur’Hainaut et Nord Nature Environnement, nous avons déposé un dossier de 46 pages auprès des autorités.
J’y ai documenté, comme juriste et élue, quatre illégalités graves :
1️⃣ travaux en zones humides sans autorisation,
2️⃣ atteinte aux espèces protégées sans dérogation,
3️⃣ fouilles pyrotechniques interdites par arrêté municipal,
4️⃣ absence d’évaluation Natura 2000.
👉 Chaque point impose l’arrêt immédiat des fouilles.
Ajoutons un élément politique et financier : la CAMVS a déjà engagé près d’un million d’euros d’études sur ce dossier. Tout cet argent n’autorise pas à passer outre la loi ni à verser dans l’illégalité.
Le n’importe comment, n’importe quoi et à n’importe quel prix, c’est fini — notre territoire vaut mieux que cela !
Je ne suis pas « contre l’emploi » ni « contre l’aménagement ». Je défends une autre conception de l’action publique : des projets transparents, concertés et rigoureux, où la sécurité des habitants, des ouvriers et des usagers prime sur les effets d’annonce.
C’est cette même exigence — qui m’a conduite à entamer les démarches juridiques pour contester la clause de confidentialité imposée par l’Agglo — qui me conduit aujourd’hui à demander la suspension immédiate des travaux tant que les conditions de sécurité et les obligations environnementales ne seront pas respectées.
J’interpelle Bernard Baudoux (président de la CAMVS) et Arnaud Decagny (maire de Maubeuge, vice-président en charge des grands projets) : votre silence est incompréhensible. Gouverner, ce n’est pas briller sur les réseaux — c’est assumer la loi et protéger les personnes.
👉 Nous demandons l’arrêt immédiat des fouilles.
👉 La Salmagne mérite protection, transparence et responsabilité.
Sophie Villette
Interview à venir sur Canal FM
NB : Sur la seconde photo, prise à la Salmagne, vous apercevez la méthodologie appliquée en recherche d’une des 17 000 munitions/ Obus potentiel répertoriés sur le site.